Nino ZEBIRI
09 janvier 2024
La
Suisse - un pays non seulement connu pour son fromage et son chocolat, mais aussi pour son
économie libérale et ses
faibles impôts.
Cela rend la création d'entreprise dans la Confédération alpine attrayante.
En
Suisse, on distingue essentiellement les entreprises individuelles des sociétés de capitaux. Les sociétés de capitaux peuvent être des sociétés anonymes (SA) ou des sociétés à responsabilité limitée (SARL).
Les entreprises diffèrent des deux sociétés de capitaux en termes de risques. Quiconque souhaite assumer tous les risques peut être tenu responsable des créances dans une entreprise individuelle avec son patrimoine privé. Si plusieurs personnes sont impliquées dans la création d'une entreprise, une société de capitaux est recommandée. En cas de risque couru, la création d'une SARL est recommandée.
Lors du choix de la forme juridique, outre le risque, quatre autres critères doivent être pris en compte : le capital, l'indépendance, les impôts et la sécurité sociale.
Pour la création d'une SA, un capital de départ d'au moins 100 000 francs suisses est requis.
Pour une SARL, ce sont 20 000 francs suisses.
Selon la forme juridique, l'indépendance peut être limitée. Dans le cas d'une société de capitaux avec des partenaires, il faut décider si les partenaires doivent simplement apporter un soutien financier à l'entreprise (SA) ou s'ils doivent participer à la gestion de l'entreprise (SARL).
De plus, les deux formes de sociétés de capitaux présentent des avantages fiscaux en cas de bénéfices élevés, car ceux-ci sont imposés séparément du propriétaire.
En fin de compte, les titulaires d'une entreprise individuelle ne sont pas assurés contre le chômage et l'adhésion à une caisse de retraite est facultative. Dans les deux sociétés de capitaux, en revanche, les directeurs généraux doivent également être assurés socialement.
Quelle que soit la forme choisie, elle doit finalement répondre aux exigences individuelles. Si ce n'est plus le cas en raison de conditions de marché changeantes après quelques années, une conversion en une autre forme juridique peut encore être effectuée.
Gestion de patrimoine
Nino ZEBIRI